Moyens techniques

Le volume total de données archivées est d’environ 550 TeraOctets avec une augmentation très importante d’environ 15 à 20% par an. Cette augmentation s’explique par trois facteurs conjugués :

  • Les capteurs déployés sur les moyens navals (navires, submersibles) sont de plus en plus performants en particulier dans les domaines de l’acoustique sous-marine, de la vidéo qui devient un outil à part entière d’exploration et de suivi car il n’a pas d’impact sur les fonds marins ;
  • Les observations recueillies par satellite ;
  • Les produits dérivés issus de calculs numériques, généralisant les observations effectuées : analyses géo-statistiques (climatologies par exemple), cartographie, traitement d’images, modèles.

Afin de stocker les données et de les analyser, le département IRSI dispose d’un pôle de calcul intensif pouvant effectuer 23 000 000 000 000 opérations de calcul élémentaire par seconde

De CapArmor ...

caparmor

La machine de calcul intensif CapArmor, co-financée par la région Bretagne (contrat de plan Etat-Région) et plusieurs partenaires sur l’étude du milieu marin (Ifremer, SHOM, Institut Universitaire Européen de la Mer, etc.) est utilisée pour plusieurs missions :

  • L’analyse géo-statistique des données d’observations (cartes par exemple),
  • Le traitement des données satellitaires,
  • La Modélisation de l’océan (courants, vagues, etc.) et des comportements de structures en mer (navires, plateformes, etc.),
  • La bio-informatique (recherches sur le génome des organismes marins).

... à DatArmor

Parce que CapArmor arrive bientôt à saturation, un nouveau projet (DatArmor) a été constitué afin de le remplacer. Développé en partenariat avec les organismes actifs dans le domaine marin et présents au niveau régional breton (Shom, IUEM, Université de Bretagne Occidentale, ENSTA, Ecole Navale), son plan de financement est désormais acté.

Datarmor

Avec ce nouveau calculateur, l’ambition est de :

  • accroitre la capacité de calcul,
  • accroitre la capacité de stockage (données et produits),
  • proposer des possibilités de traitements intensifs et parallélisés des données : algorithmes de type « big data » (classifications, fouille, etc.), analyse et validation de résultats de modèles volumineux, traitements simultanés de jeux de données peu dépendants (ex : les données de différentes orbites d’un satellite).

Les aspects « calculs intensifs » (calcul vectoriel, éléments finis, etc.) sont bien connus de l’unité IRSI, le stockage de gros volumes également.