Nos métiers
Les missions du gestionnaire de référentiels
Il a a la charge de la maintenance des référentiels, c’est-à-dire des données de référence, utilisés dans les Systèmes d'information du Centre de Données, en particulier dans les domaines halieutique, biologique et chimique.
Le gestionnaire des référentiels réutilise dans la mesure du possible les vocabulaires déjà existants au niveau français, européen ou international. Il réalise une veille afin de mettre à jour en conséquence les bases de données ou d’assurer des correspondances (transcodages) vers les standards préconisés pour des rapportages ou des transferts de données. Il peut également être amené à élaborer et enrichir des listes de référence propre à son système d’informations afin de répondre aux besoins des utilisateurs. Pour cela, il travaille en étroite collaboration avec des experts thématiques.
Les référentiels des bases de données de l'Ifremer
Les référentiels constituent en effet l’ossature des bases de données marines et permettent l’interopérabilité des données suivant un langage commun. Ils sont essentiels pour standardiser la bancarisation, le contrôle, la classification, la sélection, la conversion et le traitement des données. Ils sont également un facteur clef de pérennité et de réutilisation ultérieure des données gérées.
Les bases de données de l’Ifremer mettent en œuvre notamment les référentiels suivants :
- Taxinomiques (espèces),
- Paramètres chimiques, biologiques, de mesures, ...
- Géographiques (zones réglementaires, ports, stations de prélèvements, ...)
- Engins et métiers de pêche
- Navires et engins associés
- Campagnes françaises et européennes (dans le cadre de SeaDataNet)
Ils suivent des cadres variés : normatif (ISO), réglementaire (directives européennes : Inspire Data Collection Framework, European Spatial Management, FAO, Ministères), bonnes pratiques établies par les programmes internationaux d’observation de la Terre.
Pour cela, le travail est mené avec des collaborateurs français (organismes de recherche associés, Ministères et Systèmes d’Information Nationaux), européens (Groupes de travail de la Commission Européenne, projets européens) et internationaux (Conventions des Mers Régionales, FAO, programmes internationaux).
Qu'est ce que la géomatique ?
C'est le point de rencontre entre 2 disciplines : la géographie et l'informatique. Dans le cadre de l'océanographie, cette discipline fait appel à un ensemble de technologies qui vont permettre de modéliser le territoire pour en faire une présentation visuelle : une carte, qui correspond au produit fini. Ces cartes vont ensuite permettre diverses analyses. A Ifremer, la géomatique est une activité incontournable .
Avant d'arriver à la production de documents cartographiques (comme des cartes de bathymétrie par exemple), le géomaticien intervient sur toute la chaîne de traitement de l'information géographique : depuis l'acquisition des données sur le terrain jusqu'à l'analyse et l'exploitation de ces données au sein des laboratoires côtiers.
Et les missions d'un gestionnaire géomaticien alors ?
Il s’occupe de bancariser toutes ces données spatiales au sein de Systèmes d'informations pour ensuite les diffuser et les valoriser sur des plateformes web du type Sextant. De plus, il s'occupe également d'apporter son expertise technique à des laboratoires n'ayant pas de compétences géomatiques.
Écouter le témoignage d'un Géomaticien :
Quelles sont les missions d'un gestionnaire de données ?
Ce métier consiste à récupérer les données qui ont été mesurées lors de campagnes océanographiques sur des navires Ifremer ou sur des navires d'autres organismes. Il faut ensuite les formater, les qualifier, les archiver de façon pérenne puis les mettre à disposition de la communauté scientifique.
Ce métier collabore avec l'équipe informatique qui lui fournit des logiciels et des outils variés lui permettant de faire du traitement de données, c'est à dire, de réaliser les différentes étapes liées à l'archivage des données et à leur qualification (attribution de codes qualité aux données mesurées en mer).
Les logiciels servent à détecter des anomalies. Ces anomalies peuvent concerner une date, une position de station (une station étant un arrêt du navire durant lequel des instruments de mesures sont mis à l'eau pour récupérer des échantillons d'eau de mer). Le rôle du gestionnaire de données, du qualificateur, va être d'avoir, de par son expertise, un regard subjectif sur les données. Il/elle va essayer de comprendre si le logiciel a détecté une réelle erreur - si l'erreur est justifiée ou pas - ou au contraire s'il n'a pas été assez sévère.
Ce métier collabore aussi étroitement avec le scientifique fournisseur de données car lui seul est capable de répondre à un doute, à une question du gestionnaire sur ses propres données et de le conforter sur son rôle de qualificateur.
Des données, mais pas que...
Une donnée en mer c'est aussi une métadonnée, c’est-à-dire qu'on associe les données à des métadonnées qui sont des données sur les données. Elles expliquent le contexte d'observation. Elles sont indispensables. Une donnée en mer c'est une date, une heure, une latitude, une longitude, une profondeur, etc.. Il y a aussi d'autres métadonnées liées au contexte de mesure et de méthode d'analyse.
En conclusion, un gestionnaire de données satisfait est un gestionnaire qui a mit à disposition des utilisateurs des données produisant une vraie valeur ajoutée à leurs travaux de recherche.
Écouter le témoignage d'une gestionnaire de données