Les campagnes océanographiques et les satellites ont longtemps constitué les principales sources d'acquisition des données sur l’océan. C’est grâce aux progrès technologiques que l’observation in-situ des océans a pris un tournant : celui de l’automatisation. Les moyens de production d’informations se sont considérablement diversifiés : flotteurs Argos, stations fixes, engins autonomes diffusant leurs données en temps réel, etc. et sont capables d’étudier le domaine côtier, le domaine hauturier tout comme le fond de mer.
Ces capteurs sont capables de recueillir des données très détaillées : images, paramètres physiques, chimiques et biologiques variés à haute fréquences, etc.
L’identification et le comptage de micro-organismes semble accessible en routine à moyen terme. L’imagerie acoustique ou optique semble également possible.
Ils peuvent être utilisés dans des conditions variés : sur des plateformes automatisées, par des professionnels de la mer, par des associations ou encore des particuliers. De fait, le public pouvant enrichir les bases de données océanographiques s’est élargi.
Les progrès technologiques ont pu faire évoluer la recherche également, notamment sur la biodiversité. Grâce à de nouveaux outils puissants pour la biologie moléculaire, le champs des études menées est plus vaste. Il en résulte une grande diversité de données.
Grâce à ces progrès, les données recueillies connaissent une croissance quasi exponentielle. Par conséquent, le rôle des centres de données est renforcé par ces flots importants de données transmises, pour une partie, de façon automatique.