Moyens d'observation

Du littoral jusqu'aux grand fonds d'une profondeur de 6000m maximum, une multitude de données océanographiques est recueillie à partir d’une grande diversité de moyens. Ces moyens, souvent mis en œuvre de façon complémentaire, font appel à des technologies et à des expertises variées.

Les navires océanographiques

A partir des navires océanographiques, les instruments mis en œuvre recueillent l’ensemble des données de la colonne d’eau, du sol et du sous-sol suivantes :

Plus d'informations sur le site de la flotte océanographique française.

Les engins sous-marins

Les engins sous-marins, habités et autonomes, permettent de recueillir des données de très haute précision près du fond de la mer. Ces données concernent notamment les disciplines de géophysique, de biologie et de biogéochime.

Plus d'informations sur : le site de la flotte océanographique française, le site de l'unité "Systèmes sous-marins" de l'Ifremer, le site du Centre Européen de Technologie Sous-Marine (CETSM), le site "A la découverte des grands fonds", Les Nouvelles de l'Ifremer - Technologies sous-marines (octobre 2009)

Les fonds marins

Les Nouvelles de l'Ifremer - Technologies sous-marines (octobre 2009)

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Les bouées et balises Argo

Afin de multiplier les données in situ des océans, les bouées et balises dérivantes sont essentielles. Elles permettent d’enregistrer des paramètres précis (température, salinité…) depuis la surface et jusqu’à 2000 mètres de profondeur en fonction des modèles.

Pour les balises Argo par exemple, on dénombre plus de 3900 flotteurs autonomes répartis dans toutes les mers du globe. Ces balises plongent pendant plusieurs jours pour effectuer leurs mesures puis remontent en surface où elles transmettent leurs informations par satellites.

Découvrez le programme Argo.

Cycle d'un flotteur Argo
Cycle d'un flotteur Argo

Les réseaux d’observation humains

Les réseaux d’observation humains permettent de recueillir les données nécessaires à la surveillance du littoral et de la zone côtière, en vue d’une meilleure compréhension des océans et d’une gestion durable des ressources.

Plus d'informations sur le site Environnement littoral. Découvrez Rebent, le Réseau de surveillance des fonds marins côtiers, qui s’intéresse à la biodiversité de la flore et de la faune.

Rebent, le Réseau de surveillance des fonds marins côtiers

Les professionnels de la mer et les enquêteurs scientifiques

Travail des pêcheurs et des enquêteurs Ifremer
Travail des pêcheurs et des enquêteurs Ifremer

Les professionnels de la mer et les enquêteurs scientifiques fournissent fournissent notamment des informations sur les efforts de pêche. Le Système d’Informations Halieutiques (SIH) par exemple, repose sur un partenariat étroit avec la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture (DPMA) et les professionnels de la pêche pour acquérir des données sur le terrain.

Plus d'informations sur le site SIH et "Pour une pêche durable".

Les citoyens

Les citoyens, via des projets de sciences participatives, peuvent contribuer à une meilleure connaissance de la biodiversité marine. Le projet Phenomer par exemple est un programme qui s’intéresse à la biodiversité des micro algues : dans ce cadre, des scientifiques fixent un protocole de récolte des données et ce sont les citoyens qui sont ensuite amenés à réaliser des observations et des prélèvements.

Toutes les données récoltées servent ensuite à l’analyse des ressources et de leur environnement : pollution des eaux, destruction des habitats, réchauffement climatique, niveau d’exploitation des ressources, etc.

Un exemple de projet de sciences participatives : le jeu Deep Dea Spy.

Un autre exemple de projet de sciences participatives : Phenomer.

Phenomer, projet de science participative : la biodiversité des micro-algues

Les animaux

Complétant les données océanographiques existantes (profileurs autonomes, navires océanographiques…), les profils collectés par les éléphants de mer au sud de l'océan Austral affinent la connaissance des scientifiques sur les composantes du courant circumpolaire Antarctique, courant le plus puissant de la planète.

Consultez deux articles sur les éléphants de mer :

Le Satellite SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity)
Le Satellite SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity)

Les satellites

Les satellites permettent de recueillir des informations de la surface de l’océan comme la température, la salinité, le niveau de l'eau et les vagues.

Plus d'informations sur le site du Cersat et du CATDS.

Les moyens aéroportés

Les moyens aéroportés fournissent des photos aériennes et des images altimétriques et hyperspectrales des océans. Par exemple, les photographies anciennes du littoral permettent d’apprécier toutes les évolutions des zones côtières en les superposant à des données plus récentes. Elles apportent des informations liées aux problématiques d’urbanisation, d’érosion ou encore d’impact des activités humaines.

Exemple du site des photographies anciennes du littoral.