L'Ifremer participe depuis longtemps à l'effort de recherche pour l'aquaculture : l’institut soutient les différents acteurs de ce secteur dans leur démarche de développement durable et de qualité des produits. Ces missions se traduisent concrètement en termes de surveillance et d’optimisation des productions aquacoles par l’acquisition de connaissances et la mise au point de technologies utiles au développement d'une aquaculture durable et efficace.

Enjeux mondiaux de l’aquaculture

La demande mondiale en produits d'origine aquatique est en croissance rapide.

• Selon les prévisions de la FAO (Food and Agriculture Organization), la consommation mondiale individuelle de ces produits devrait passer de 16 kg actuellement à environ 20 kg/an en 2030 ;
• Dans le même temps, la population mondiale devrait dépasser les huit milliards d'individus.

La consommation totale de poisson s'établirait ainsi à 150-160 millions de tonnes. Le rendement maximal constant annuel des prises marines est estimé à 100 millions de tonnes. "L'essentiel de l'accroissement de l'offre devra par conséquent venir de l'aquaculture".

Pourquoi développer la recherche dans ce domaine ?

En développant les connaissances et les technologies nécessaires à une aquaculture de qualité, capable de produire et maintenir durablement un apport de protéines complémentaire de celui de la pêche, la recherche répond à de multiples impératifs et priorités :

• la santé des consommateurs
• l'amélioration de la qualité des produits et des procédés (comme la surveillance des cheptels)
• la mise au point de systèmes d’élevage et de production durables, respectueux de l'environnement et compatibles avec ses autres usages.

Parmi les espèces modèles et emblématiques des travaux de recherche menés à l’Ifremer, on trouve :

• le bar (Dicentrarchus labrax) ;
• l'huître (Crassostrea gigas, Ostrea edulis, Pinctada margaritifera) ;
• la crevette pénéide (Litopen aeus stylirostris).