Diffuser les données
La diffusion des données bancarisées est de plus en plus effectuée par des services en ligne, disponibles sur l’Internet, en accès ouvert ou restreint suivant le type de données.
Toutefois, certaines demandes de données nécessitent toujours un travail manuel :
- demandes nécessitant un travail de compilation important,
- volumes engendrés non compatibles avec les débits réseaux actuels (l’Ifremer du fait de sa localisation géographique n’est toujours pas connecté en haut débit au réseau national de la recherche !),
- établissement des droits de diffusion.
L’amélioration des services de diffusion des données conduit à mener deux chantiers d’importance :
1. Un rafraîchissement de la politique de diffusion des données en fonction de l’évolution de la réglementation nationale et européenne en matière de données environnementales, prévoyant une diffusion vers un large public à l’exception de certaines données :
- géophysique et géologie du sous-sol marin : protection des ressources minières, protection de certaines zones sensibles par la Marine Nationale),
- halieutique : protection des ressources naturelles.
2. La mise en place de portails normalisés de diffusion de données, à vocation générale, ou ciblée sur une thématique particulière, et reprenant les spécifications techniques de la directive Inspire : service de découverte, service d’accès, etc.
Conditions d'accès aux données
Les conditions d'accès aux données sont présentées sur le site des données marines de l'Ifremer.
Sur le statut des données, un travail important a été fait, entre les différents acteurs à l’Ifremer (SISMER, Direction des Affaires Juridiques, Direction des Affaires Européennes et Internationales) et avec l’aide de Monsieur Elie Jarmache du Secrétariat Général à la Mer. Ce travail a abouti à la rédaction d’un arbre de décision qui permet d’évaluer si les données sont diffusables ou non. L’effort doit être poursuivi.
Utilisateurs des données
Les utilisateurs des données bancarisées sont, par ordre d’importance des demandes :
- les équipes scientifiques (recherche, éducation) du domaine marin ou de domaines connexes (météorologie, géophysique du globe, biodiversité générale, etc.). Ces utilisations totalisent environ 65% des demandes (80% en volume) et comprennent la fourniture régulière, opérationnelle, de données aux services de prévision de l’état de l’Océan (hydrodynamique et circulation, météorologie, climatologie, monitoring côtier).
- le support à la décision publique (équipes scientifiques et techniques des services de l’Etat, des collectivités territoriales, agences nationales, suivi des directives environnementales européennes, organisations professionnelles, etc.). Ces utilisations totalisent environ 25% des demandes, en forte augmentation ces dernières années.
- la fourniture d’information au secteur privé, essentiellement dans le domaine de l’exploitation des ressources naturelles marines (10% des demandes, 15% en volume, avec une forte variabilité).
Les utilisateurs visés par le SISMER
- Le grand public : Loisirs nautiques, pêche à pied, etc.
- Les professionnels : Pêcheurs, conchyliculteurs, etc.
- Les gestionnaires de l’environnement littoral : Collectivités et administrations
- Les scientifiques : Coopération nationale et européenne
- Les bureaux d’études : Etudes d’impact, etc.